Les "Oeuvres" de Kuga

c sympa ce k tu fais
faut vraiment qu eje me remette a dessiner, je vais vous epater avec ce que je peux faire avec un crayon

moi ca fait une bou de temp que j ai pas eu un crayon dans les main
comment on s en sert deja??

a bon tu trip sur des crayon d epapier???

que peux tu faire avec un crayon en été avec des voisines??

j aime beaucoup le mec du cour de géo
quand au deuxiemme je le trouve super bien, les raccourics sont maitrisé ce qui n est pas mon cas
mes partiels etant quasi fini, plus qu un mardi, je vais pouvoir faire danser mon crayon sur un papier

Tu l'as enfin mise.. Il était temps par contre tes nouvelles oeuvres, elles sont imcomplètes et moins bien de ce que tu m'as habituée à voir..

Désolée de le dire ainsi, mais tu perds ton talent on dirait à force de ne plus essayer de maintenir tes performances..

Et Urumi, tu aurrais pu préciser que c'était un vieux dessin..

La sonnerie lui déchira les tympans.
Les yeux crispés sur les vestiges de son sommeil, tan tendit la main à l’aveuglette. Elle heurta son réveil qui tomba de la table de nuit sur la moquette avec un dernier « dring » agressif avant de se taire. Pour le plus grand soulagement de sa propriétaire. Avec un soupir de contentement, Kuga se pelotonna contre son oreiller en espérant que cet affreux machin en plastique allait lui ficher la paix pour le restant de la matinée.

Elle n’eut même pas une minute de répit.
Le réveil sonna de plus belle, avec une énergie qu’elle ne pourrait jamais égaler à une heure pareille. Avec un dernier grognement de dépit, Kuga consentie finalement à sortir la tête de sa couette. Elle tâtonna quelques instants avant de ramasser ce tyran miniature pour lui clouer le bec une bonne fois pour toutes. Encore une trouvaille de KISS.
Elle lui avait offert le seul réveil humainement connu capable de résister à plus de 20 crash-test sur mur/moquettes.
Kuga s’étira comme un chat et bâilla avec un peu moins de grâce. Se lever tôt le matin, ce n’était décidement pas son truc..

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Kuga fait coulisser lentement la porte, allume la lumière et choc. Des canettes vides sont éparpillées un peu partout dans la pièce.
Parcours du combattant, nouvelle version pour Kuga : genre j-evite-de-marcher-sur-les-canettes-pour-pas-les-peter.

Quelques éclabousures lus tard, Kuga sortit de l'appart en faisant celle qui n'avait rien vu..

Les mains enfoncées dans les poches, Kuga arpentait les rues avec des allures de fauve en cage. Elle aurait voulu que le temps soit le reflet de son humeur : des élairs et du tonnerre à volonté, et si possible beaucoup de vent et de pluie. Mais non ! il fallait que le soleil soit radieux et les trottoirs encombrés de gens qui la regardait comme si elle allait leur sauter à la gorge ! ce qui n'était sans doute pas si éloigné de la vérité...

La tête rentrée dans les épaules et perdue dans sa colère, elle percuta sans douceur une fille qui avait eu le malheur de ne pas s'écarter à temps...
- Hé!
ET qui avait la stupidité de lui demander des comptes. Kuga fit volte-face, prête à lui envoyer à la figure des mots plus acerbes les uns que les autres.
- Oh là ! du calme, qu’est-ce qu’il t’arrives ?
Kuga leva les yeux au ciel avec exaspération. Ce n’était vraiment pas son jour.

- Mêles-toi de tes affaires, Nao, j’ai pas le temps de jouer, lâcha-t-elle en tournant les talons.

- Non mais ça va pas la tête ?

La fille se planta résolument devant elle pour lui barrer le passage.

- Tu feras le coup du grand méchant loup à quelqu’un d’autre, KUGA !

Tan s’arrêta net en se rendait compte qu’elle montrait les dents et eu un geste d’agacement.

- Pff…désolée, j’ai vraiment eu une sale journée.

- Sans blagues ?

- ça va, ça va, excuse-moi ! fit Kuga avec impatience.

Ils avaient décidé de tous lui faire une scène aujourd’hui ou quoi ? Nao défronça les sourcils et décida de mettre sa propre colère de côté.

- Laisse tomber. Qu’est-ce qu’il t’arrives ? tu t’es faite traumatisée par ton infirmière ? fit-elle en désignant son bras, tout rouge (avec quelques pansements) . Son amie soupira..

- J'ose plus rentré dans mon appart'.. on va dire que les canettes, ça glisse!!

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[Le clown, c'est un délir en plus ]
Elle se souvenait maintenant un peu mieux de sa soirée passait en compagnie de ses cannettes. La compagnie de l’alcool lui permettait d’oublier l’espace d’une gorgée de bière que son quotidien était ennuyeux et qu’il faudrait demain se remettre au travail. Traverser la rue et répondre a des questions crispantes tel que : « C’est normal ce tatouage de clown géant sur ton torse ? »


N’avait elle pas le droit de faire ce qu’elle voulait de son corps ? Si elle voulait un tatouage de clown géant pour lui donner un peu de compagnie quand elle buvait, c’était son droit. L’alcool se partage a plusieurs. Etre seul quand on boit c’est, comme on dit, avoir l’alcool triste. Et elle ne voulait pas être triste. Alors elle avait choisit un clown. Un truc rouge avec un nez gros comme une tomate et un visage souriant et parfois même un peu oppressant. Si un type vous sourit tout le temps c’est qu’il cache quelque chose de vraiment drôle qu’il ne tient pas a révéler a quelqu’un d’autre. Quelque chose que lui seul est capable de comprendre et qui ne fera rire personne car ce n’est peut être pas très drôle pour la personne concerné.

Elle avait donc demandé un clown.
Quelque chose qui lui permette d’éloigner les géneurs et qui lui donnait un peu de compagnie une fois que la porte de la chambre était fermé et que le frigo s’ouvrait pour déverser ses bouteilles de bière.


Le seul problème c’est qu’hier soir, les bouteilles avaient roulé d’elle-même sur le sol. En s’entrechoquant elles s’étaient brisés et avait envahis le sol d’une liquide brunâtre et mousseux. Prendre un bain de bière avait fait partie de ses rêves mais Brad Pitt n’était pas disponible hier soir et le bain aurait été bien maigre. Et se rouler dans la bière nue n’était pas non plus a l’ordre du jour quand les bouts de verre peuplait aussi le sol en opposant une barrière entre elle et le reste de son appartement.


Elle avait pris bon nombre de précautions pour ne pas se blesser trop et s’endormir sans avoir l’air d’une victime de lapidation. Après tout, une femme avec des coupures sur tout le corps, ce n’est pas spécialement séduisant. Les quelques coupures qui se trouvaient maintenant sur ses pieds faisaient ressembler le tout a un puzzle complexe du genre que votre pire ami vous offre en vous demandant de lui montrer le résultat dans une
semaine.


Couplé a cela les vapeurs d’alcool qui l’avait enivré jusqu'à la faire hurler dans son sommeil pendant toute la nuit (ce qui expliquait son mal de gorge) et ce réveil tonitruant par un mécanisme diabolique, sa matinée ne se présenté pas sous le meilleur jour. Seul coté positif de tout cela, elle savait maintenant que les horlogers était des créatures démoniaques qui avaientcrée les réveils matins pour asservir le monde.
Elle jetterait peut être un cocktail molotof contre une horlogerie avant la fin de la journée. Ca la délasserait. Mais pour le moment, il fallait expliquer tout à la personne qui se trouvait en face d’elle.

Une mission lorsqu'elle était dans le parra comando apres avoir été dans le para médicale : celle qui a boulversée sa vie :

Elle releva un instant la visière de son casque pour essuyer la sueur qui perlait à son front. Contre des balles, il ne la protègerait sans doute pas beaucoup mais elle refusait de s’en séparer.

La jeune fille avait du ramper sur plusieurs mètres avant de rejoindre la bouche d’aération la plus proche. Il avait ensuite fallu attendre plusieurs minutes, recroquevillée à l’ombre des tuyaux avant que le dispositif anti-intrusion soit désactivée. Quelques tour de tournevis plus tard, elle se glissait dans les conduits et faisait son entrée dans une salle déserte.
L’endroit où se faisaient les expérience, sa cible principale, était à l’autre bout de la base. Kuga était calme, concentrée. Tout irait bien.

Au-dessus d’elle, les néons grésillèrent et le courant revint. La lumière verdâtre qu’ils projetaient était blafarde, ridicule, tout juste bonne à empêcher les patrouilles nocturnes de se cogner contre les murs. Kuga ne se faisait pas trop de soucis de ce côté : elle aurait toujours des zones d’ombres pour se cacher. En revanche, les caméras de sécurité étaient une autre paire de manche…

- C’est parti, murmura-t-elle en réajustant son sac à dos, bourré d’explosif.

Les couloirs étaient déserts. Sans bruit, elle se coula dans l’ombre et progressa en longeant les parois, l’oreille aux aguets. Commença alors un interminable jeu de cache-cache. Pas de précipitation, c’était le meilleur moyen de se faire prendre. Slalomer entre les caméra, guetter le moindre bruit de pas pour s’effacer derrière un mur ou une cage d’escalier…Au cours de ses années de recherche, Kuga avait appris à s’obliger à rester immobile comme une statue à deux pas du danger. Ne pas bouger, même avec des crampes plein les muscles et les nerfs tendus à craquer. C’était la règle dans ce genre d’expédition et son corps s’en souvenait. Les minutes s’étirèrent. Quand elle arriva devant la lourde porte de métal des laboratoires, elle se sentait aussi épuisée qu’après un marathon.

Il faisait froid dans la salle. Les tables étaient encombrées d’écrans d’ordinateur, d’éprouvettes et de liasses de papier épaisses comme des annuaires. Kuga avança prudemment entre les câbles qui couraient sur le sol et s’approcha d’une grande cuve, un peu à l’écart. Au travers des parois vitrées, on distinguait une sorte de brouillard sombre qui baignait dans un liquide orangé. Ça n’avait pas de forme propre, à peine l’aspect effiloché d’un petit nuage, sans consistance. Kuga eut soudain un mauvais pressentiment. A deux pas de la cuve, elle eut la très désagréable impression qu’on venait de lui braquer un chalumeau dans le dos. Sa marque la brûlait. La jeune fille n’insista pas. C’était sans doute la première ébauche de Kakuyou no Kimi, songea-t-elle avec un frisson. Et même si ce n’était pas le cas, ça lui avait fait suffisamment mal pour mériter une dose raisonnable de dynamite. Sans attendre, elle posa son sac et se mit au travail.

Poser des explosifs n’était pas son sport favoris. Il lui fallu bien une heure avant d’arriver à tout mettre en place de façon correct et discrète, sans que ça ne lui explose à la figure. Restait maintenant à sortir d’ici.

Elle revint sur ses pas et jeta un coup d’œil dans le couloir avant de quitter la salle. Précautionneusement, elle tira la porte pour la refermer. Les alarmes se mirent immédiatement à hurler et elle comprit qu’elle venait de faire une grosse bêtise.

- Merde !

Elle se jeta en avant. Vite, vite ! sans trop réfléchir, elle fila dans les couloirs. Au milieu des hurlements des sirènes, elle perçut des bruits de cavalcade et des exclamations. Bordel ! jamais elle ne pourrait rejoindre la sortie ! il y eu une détonation et elle sentit une balle la frôler. La première de toute une série. Kuga plongea à l’angle d’un mur et évita de justesse de se faire cribler. Eperdue, elle dérapa et manqua s’étaler. Ne pas tomber ! une poussé sur le sol et elle se redressa prestement. Derrière elle, les gardes se rapprochaient. Kuga zigzagua d’intersection en intersection, dans un vain espoir de gagner du terrain. Fuir…A quoi bon, jamais elle ne pourrait les semer ici ! Elle serra les dents. Une porte…n’importe laquelle, avec un peu de chance…

Alors qu’elle filait, son regard accrocha un gros bouton rouge. Perdue pour perdue, elle écrasa son poing dessus en passant. Il y eut un bruissement métallique et une secousse. Derrière elle, un sas venait de se refermer, la coupant de ses poursuivants. LE coup de bol. Sous le coup de la surprise, elle s’arrêta. Si elle n’avait pas eu autant de mal à y croire, elle en aurait hurlé de joie.

BANG !

La balle se ficha dans la paroi, arrosant son casque d’une pluie de débris métallique. Kuga se jeta sur le sol, dans un renfoncement du mur. Sans y penser, elle dégaina son beretta et tira à l’aveuglette. Qu’on sache qu’elle était armée. Qu’ils aient peur de s’approcher et lui laissent un peu de répit. Un coup d’œil et elle compta 5 têtes, peut-être plus. Le couloir était encombré de caisse qui formaient un véritable rempart. La respiration haletante, elle jetait des regards paniquée autour d’elle. Une issue…une issue vite ! Derrière le sas, on s’activait. Si les gardes arrivait à l’ouvrir, elle n’aurait plus aucune chance, prise en étau.

Des rafales retentirent de plus belle, arrachant des pans entiers de ciment. Il n’était même plus question de négocier. Kuga rentra la tête dans les épaules, les mains tremblantes, crispées sur son revolver, en attendant que cet enfer se calme. Son cœur battait à lui en faire mal, elle crut un instant qu’elle allait vomir. Elle aurait donné n’importe quoi pour avoir Duran ou Kniva à ses côtés. Non…ça n’allait pas finir comme ça ? elle n’allait pas crever bêtement, criblée de balle comme une rôdeuse !

Kuga releva la tête, le regard durcit par la détermination. Elle n’allait pas se faire tuer sans rien dire, hors de question ! à l’autre bout elle avait repéré une porte. Si elle pouvait y accéder, peut-être aurait-elle accès à une issue, une bouche d’aération, n’importe quoi… La jeune fille n’avait pas le choix de toute façon. Restait à passer sans se faire déchiqueter par une demi-douzaine de cinglés de la gâchette…son esprit tournait à toute allure, échafaudant un plan, scrutant autour d’elle…Vu !

Elle profita d’une accalmie pour surgir de son trou. Se redresser. Bloquer la respiration. Tirer. Sa balle décapita un extincteur. Avec un sifflement déchirant, un brouillard opaque se répandit dans le couloir, devant les gardes qui la menaçait.

Deuxième étape.

Sans hésitation, Kuga défia les tirs une fois de plus. Un tuyau s’aligna un instant dans son viseur avant qu’elle ne le fasse voler en éclat. De l’eau sous pression s’en échappa dans un déluge de vapeur et de gouttelettes, ajoutant à la confusion. Maintenant !

Elle bondit de sa cachette et sprinta jusqu’à la porte. On ne voyait plus rien dans le couloir, la patrouille tirait au hasard, en rafale. Les balles sifflaient autour d’elle. Entre les cris et les détonations, le chaos était complet. Ne pas s’en occuper, ne pas hésiter ou elle était morte. Une douleur fulgurante la faucha en pleine course à une dizaine de mètres de son objectif. Aveuglée par la souffrance, elle tenta vainement de garder son équilibre et sentit qu’elle basculait en avant. Non ! Alors que tout s’effondrait autour d’elle, Kuga eut la sensation qu’on lui saisissait le poignet. Et tout devint noir.

Son corps était lourd, une vrai masse de plomb. Elle eut le sentiment fugace d’un peu d’air frais contre son visage avant que la douleur n’explose de nouveau dans son bras. Elle gémit faiblement. Les murmures devenaient plus insistants. Kuga se sentait mal, très mal. Et terriblement fatiguée. Incapable d’aligner deux pensées cohérentes, tout se mélangeait dans sa tête. On ne pouvait donc pas la laisser souffler deux minutes ? fichu réveil…a deux doigts de replonger, une vive brûlure au visage la catapulta dans le monde réel. Jamais ouvrir les yeux ne lui avait parut aussi difficile. Sa vision se mit à danser et elle mit un certain temps à accommoder..
Bon sang ! Kuga se serait pincée avec plaisir si son bras ne lui faisait pas déjà un mal de chien. Péniblement, elle déchira les derniers lambeaux d’inconscience qui retenait son esprit et tout lui revint en tête.
Soudain, le mur trembla, coupant court à toutes questions.

La blessée se tut, comprenant qu’elle avait besoin de se concentrer. Les sourcils froncés, Kuga scrutait les écrans, ses mains gantées volant avec précision au-dessus des touches.

Elle savait exactement quels codes entrer, sur quelles machines agir. D’ici, elle avait pouvoir sur la quasi-totalité de la base. Au bout de quelques minutes, elle réussit à désactiver des systèmes de verrouillage et envoyer de fausses instructions aux équipes de surveillances postées devant certains emplacement. Juste ce qu’il fallait pour ne pas éveiller les soupçons et dégager un itinéraire vers une issue. Petit à petit, elle fabriquait une voie royale vers la liberté.

Kuga se massa le front de sa main valide en faisant l’inventaire des possibilités. Une seule porte, pas de fenêtre…et elle n’était vraiment pas en état de se creuser la tête.

La porte blindée vola en éclat. Quatre hommes surgirent dans la salle, mitrailleuse au point, couverts par une rangée de revolvers. Les armes balayèrent la petite pièce et pendant deux secondes on n’entendit plus que les respirations tendues des hommes. Vide. Il y eut un juron alors que chacun scrutait les lieux.

A l’autre bout, la petite grille d’aération vissée au mur avait l’air un peu bancale. Un soldat armée de pied en cape la décrocha de la paroi et la brandie comme un trophée.


Fermement accrochée aux câbles qui pendaient par dizaines du plafond, les pieds callés dans des tuyaux, elle était encore capable de tenir quelques minutes ainsi suspendue au dessus du sol. Mais Kuga avait bravement ravalé sa douleur lorsqu’elle l’avait aidé à se hisser sur une poutre métallique. Kuga se demandait encore par quel miracle elle y était parvenue. Couchée sur le métal, le seul effort qu’elle devait faire était de ne pas basculer dans le vide. Dans son état, la fille loup doutait qu’elle y parviendrait encore longtemps. Elle devait trouver une solution, et vite. Les mâchoires crispées, Kuga pâlissait à vue d’œil.

Plic.

Une goutte de sang tomba sur le sol. Kuga jura. Elle n’osait même pas faire un geste pour comprimer sa blessure, de peur d’être déséquilibrée en lâchant prise et de tomber. Rarement elle s’était sentie aussi vulnérable et pitoyable. Si au moins le décor pouvait s’arrêter de tanguer, elle se sentirait déjà mieux…

Plic.

La goutte tomba sur la tête du soldat qui porta la main à son front.

Kuga retint son souffle..

L’homme baissa les yeux sur ce que sa paume venait d’essuyer et…Kuga n’hésita plus. Elle se propulsa en avant, les mains serrés sur les câbles et décrivit un arc de cercle dans l’air. L’homme n’entendit qu’un bruissement de tissu avant qu’elle ne lui expédie ses talons en plein visage. La jeune fille lâcha prise et atterrie souplement à terre. Un regard sur sa victime lui assura que le soldat était sonné pour le compte.

Kuga ouvrit une petite porte et l’air frais lui caressa le visage. Au loin, le ciel prenait une teinte indigo alors que l’aube approchait. Quitter la base avait presque été facile grâce à ses manœuvres. Heureusement. Kuga était à bout de force, il était temps. Kuga alla à l’orée de la forêt, le plus près possible de l’endroit où elle avait garé sa moto. Pourvu que les soldats de la Searrs n’ait pas encore eut le temps de fouiller tous les environs…

Elle avisa un arbre et s’arrêta. Entre ses racines, il y avait une cachette idéal pour se dissimuler des regards. Rester concentré était de plus en plus pénible, réalisa Kuga. Mais quand elle vit son sac à dos, elle eut un déclic.

Il restait des gens dans la base. Beaucoup de gens. Si elle faisaient tout exploser maintenant, l’endroit deviendrait un cimetière. Kuga le savait. Elle savait aussi que si elle n’appuyait pas sur ce fichu bouton, la société renaîtrait et le chaos recommencerait. Elles n’avaient pas le choix. Malgré ce que lui hurlait sa conscience, elle pouvait sauver des milliers de vie en en sacrifiant quelques dizaines.. . C’était à elle de le faire, c’était sa propre responsabilité. Elle regardait la commande avec l’air calme d’un condamné à mort, résolu à affronter sa peine. Le cœur de Kuga se serra. . Elle était prête à s’y résoudre: elle fit tout exploser.

Cela faisait maintenant quelques jours que Kuga était revenue du Japon et, elle s'y perdait encore du à ce changement soudain d'environement..
Elle s'y était habituée lorsqu'elle travaillait dans le para médicale mais cela lui semblait si loin maintenant.. Elle était de retour dans une ville qu'elle n'avait visitée qu'une fois ou deux avec des amis à l'époque et certains souvenirs lui revenaient en tête tout comme ceux de Takako, morte par sa faute.. Kuga secoua la tête énergiquement pour effacer toutes ses pensées aussi bien positives que négatives.. Elle aurrai aimée être attardée mentale quelques fois pour être plus libre de toutes ces données qui faisaient un circuit fermé dans son petit cerveau.. Elle se mit à faire le vide et se remit à sentir une forte odeur qui l'avait déjà attirée jusqu'içi.. Elle se demandait pourquoi cela l'attirai alors elle se souvenu que cette odeur, elle ne l'avait jamais sentie de sa vie et s'était donc sa curiositée qui l'avait poussée à venir..
Elle remit son casque et fit vroomir le moteur de sa moto.. La moto fit un dérapage et démarra avant d'entrée dans le centre de la ville..
Elle harpentait les rues avec un vrombissement assourdissant et une vitesse telle que la moindre erreur serait mortelle..
Elle décéléra en voyant une femme qui sortit de ce qui semblait être une entré d'un grand terrain.. Les pneux crissaient et la moto s'arrêta avec un énrome jet de fumée.. Le pilote enleva son casque et jura intérieurement..

Kso!

On y vit le visage d'une jeune femme au longs cheveaux bleutés qui remit sa meche avec un mouvement gracieux de la main..

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Une fille s'était mise à errer près l'institut, après s'être installé dans sa chambre. Pour une raison qui ne lui était pas connu, elle s'était retrouvé un peu plus loin que le pensionnat. Celle ci avait permit d'assister à une arrivée remarquée. la jeune demoiselle, une cigarette éteinte au lèvre, laissa apparaitre un sourire.

"Jolie arrivée, difficile à rater en plus. J'espère que ta conduite au sein de cet établissement sera moins spectaculaire......"

Puis prenant appui sur le tronc d'un cerisier.

"Il parait que certains apprécient peu les troubillons."

La jeune femme qui s'adressait à kuga semblait avoir un problème avec l'uniforme.. En effet sa chemise n'était pas correctement rangée dans son pantalon, le col était ouvert de deux boutons, et elle portait la veste sur l'épaule.

Kuga déposa son casque sur son guidon et mit ses lunettes orange avant de se retournée vers la jeunne femme qui vennait de lui adresser la parole..

- .. ?!

Elle avait toujours cet air froid et hautain malgré le sourire qu'elle affichait en voyant la femme s'appuyer sur l'arbre.. Elle ne fut pas étonée que son uniforme ne soit pas parfait et trouvait que ca lui allait plutôt bien.. Elle portait elle même une simple chemise blanche un peu entre ouverte en dessous de sa veste bleutée de son ancien bahut qu'elle avait gardée et trafiquée pour la porter en tennue de ville..

Ils n'aurront qu'à éviter mon chemin..

Elle descendit de sa bécane et s'avança légèrement en direction de la jeune femme tout en retirant d'un geste sa veste qu'elle lança sur la moto pour elle être plus à son aise..

Cet endroit devenait des plus intéressant, cette jeune femme semblait être une rebelle. Ou au moins, elle ne semblait pas trop portée sur l'autorité. Son comportement fit gandir le sourire de la jeune femme.

*La vie dans cet endroit, risque de devenir interessante.*

La jeunne femme décida d'aller en la rencontre de cette nouvelle venue.
Arrivé prés d'elle, elle sortit son paquet de cigarettes et le tendit à la jeune femme.

"Takako. Au fait méfie toi, il n'y a pas que de grandes geules ici."

La jeune femme avait dit cela avec le sourire.

Kuga hésita à prendre la clope, elle n'était pas vraiment du genre à fumer sauf quand elle a besoin de se concentrer, comme quand elle fait une hakosuka ou un desmash.. Au bout de quelques secondes, elle prit une clope et la porta à ses lèvres..

Kuga..

Kuga fouilla ses poches et trouva un zippo noir portant les les initales K.F.S. et alluma sa clope.. Elle tira une latte et rejeta un peu de fumée plutôt graçieusement.. Elle était du genre à faire attention à ses gestes lorsqu'il le fallait et se dit que pour son premier jour, il vallait mieux ne pas trop en faire malgré le fait qu'une entrée fracquascente lui parraissait sympa ...

Que fais tu ici ? demanda la jeunne femme..

Kuga lui répondit simplement : Cet endroit m'attirai, je ne sais pas exactement te dire pouquoi ..
D'ailleur, je ne me rappellais pas qu'il y avait ce batiment la derniere fois que je suis passée ..

La jeunne femme regarda sa montre et dit simplement à Kuga, d'un air navrée :

"Exuses moi de te laisser seule içi mais je dois partir en vitesse, j'épère qu'on se recroisera bientot.."

Et, sans attendre la réponse de Kuga, la jeunne femme courru jusqu'a un arrêt de bus qu'elle pris imédiatement et qui laissa une Kuga étonnée mais qui se sentait maintenant plus à l'aise dans ces lieux.. C'est alors que Kuga se mit à reprendre son chemin vers l'académie tout en poussant sa moto et, sans vraiment se soucier de son chemin, elle attérit dans les jardins de celle-ci où elle se sentit un peu perdue par la grandeur de ces lieux.. Elle finit après encore quelques minutes de marches de trouver un parking provisoire dans l'entrée de hall ou elle ne s'était pas génée de se garrer..

Le ciel étoilé se trouvait caché par un amoncellement de nuages qui faisait comprendre aux gens que la journée serait encore bien triste et sans soleil. Une journée somme dire ordinaire pour la saison. Le vent qui fouettait le visage de l’ombre se trouvant en alignement avec le poteau électrique sur laquelle la jeune femme se trouvait été des plus glacial, un peu en reflet avec l’âme de Dark Pleasant. Profitant des derniers moments paisibles, la jeune femme ferma les yeux pour mieux se concentrer. De temps à autre des bruits de moteurs se faisaient entendre au loin ou des phares de voitures éclairaient brièvement l’étrange scène qui se déroulait dans la rue jouxtant l’hôpital de ce quartier.
Une bourrasque plus violente que les autres souleva la superbe chevelure de la guerrière ainsi que la chemise blanche entrouverte qu’elle portait et d’un geste d’une rare élégance, Kuga replaça les mèches rebelles sans se soucié du reste, puis fixa sa montre.
L’heure d’agir était venue. La jeune femme savait pertinemment qu’ils leurs faudrait agir rapidement. Elles profiteraient du changement de pause du personnel de l’hôpital pour atteindre leur objectif. Un superbe lance semblait dormir dans le dos de l’académicienne qui tira sa montre du poignet et plaça celle-ci dans un étuis pendant à son mollet droit. Elle passa ensuite une paire de gants en cuir rouge sans doigts, puis, attrapa la lance de Fuuka et la plaça en diagonale de son corps. L’arme était plus grande que cette superbe fille et bien que la différence de taille soit impressionnante, l’arme ne sembla pas gêner Kuga qui quitta le lieu d’observation et qui se réceptionna sur le bitume qui explosa sous l’impact du saut.
Tournant la tête de droite à gauche pour voir si aucun curieux ne rodaient dans les parages, la rebelle se rappela qu’elle devait encore faire une petite chose avant d’entrée en action.
De sa main libre, elle attrapa un téléphone portable et composa de son pouce un numéro. La sonnerie se fit entendre deux fois ensuite, une voix se fit entendre.

Nous y allons, je serais en place dans moins de dix minutes. Sois prête à intervenir.

L’interlocuteur ayant pris connaissance des évènements raccrocha sans prononcé ne fusse qu’un seul mot. Kuga ne s’en offusqua pas pour autant se contentant de ranger le portable dans l’étui trônant sur sa jambe, puis, elle se dirigea en marchant vers la clinique.
Pour ne pas se faire remarqué par le personnel, ni par la sécurité, la combattante se glissa tel un voleur par une fenêtre et gagna rapidement le second étages où se trouvait la cible. Des bruits de pas virent troublé le silence apaisant du couloir où une horrible odeur d’éther titillé les narines de la solitaire qui manqua d’éternuer. Pour échapper à la vigilance du gardien, Kuga se glissa dans un débarra, puis passa la tête pour voir où se trouvait à présent l’homme. Il inspectait toutes les pièces à l’aide d’une lampe torche petit détail assez gênant pour l’intruse qui se verrait à présent dans l’obligation de neutralisé cet élément perturbateur.
Elle se plaque donc contre le mur et attendit que le garde vienne faire l’inspection du débarra où se trouvait des draps et du matériel se composant d’uniformes d’infirmières de rechange et d’encore d’autres objets dont Kuga ignorait encore la nature. La pièce n’était que faiblement éclairée par un éclairage de secours et soudain la porte s’ouvrit. Le garde passa la tête, puis une partie de son corps. C’est à ce moment précis que l’intruse empoigna l’homme par le col et le tira à l’intérieur, ensuite de sa main libre, elle le plaqua sans ménagement contre un mur.

Combien ?

Le visage de l’homme était éclairé par l’éclairage de secours et la peur ce lisait dans ses yeux gris. Il s’agissait d’un homme dans la quarantaine qui ne semblait pas comprendre la question. Kuga répéta la question cette fois plus précise.

Combien êtes vous en charge de la surveillance de cet étage !

L’homme d’âge mur leva doucement une main tremblante et indiqua à l’adolescente deux. Kuga tira d’un coup sec sur le col de la chemise et l’homme manqua de chuter chose qu’il fit après avoir reçu un coup à la nuque. Il ne s’écrasa pas sur le sol vu que la fille loup le retint et une fois qu’il fut couché, elle l’attacha à l’aide des menottes à un radiateur, puis le bâillonna.
Il restait donc encore un garde qu’il fallait neutralisé avant de pouvoir exécuter le rescrit.
Ayant pris soins de vérifier que la voie était libre, Kuga quitta le débarra se faufilant tel une souris à la recherche d’un fromage. Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle remarque le second garde en compagnie d’une jolie infirmière qui heureusement pris rapidement congé de l’homme beaucoup plus jeune que son collègue. L’infirmière hors de vue, l’a rebelle quitta l’angle mort du couloir et fonça sur l’homme qui se leva en asseyant de sortir l’arme qui pendait à son ceinturon. Malheureusement pour lui, la combattante lui envoya un coup de pied retourné dans les cotes et il chuta au sol. Bien que légèrement sonner, il tenta de se relever mais le plat de la lame de Fuuka s’écrasa sur son visage et le plongea dans un profond sommeil.
Comme pour le collègue, Kuga l’amena dans le débarra, puis elle lui passa les menottes et pour finir le bâillonna. Les gêneurs éventuels avaient été neutralisés rapidement, maintenant, il était temps d’appliquer le rescrit.
Tout en observant les deux hommes inconscients, la combattante attrapa à nouveau son portable recomposant le numéro qu’elle avait déjà fait cinq à six minutes auparavant. Comme précédemment, une voix ce fit entendre et seul Kuga parla.

Je suis en position. A toi de jouer !

Cette fois une brève réponse se fit entendre signifiant à Kuga que l’autre fille serait bientôt en place. Pour la seconde fois la jeune rebelle quitta le débarra et gagna sa position, puis attendit sagement le signal de sa coéquipière qui ne tarderait plus à intervenir. Et dire que c'était son premier jour à Dark Pleasant ! Comment en était-elle arrivée la? Il eu fallut qu'elle décroche à ce maudit téléphone qu'on lui avait donné lorsqu'elle était arrêtée près d'un drôle de bâtiment.. Elle ne connaissait pas les lieux, cette ville lui était encore inconnue mais elle avait déjà réussi à se faire enrôlée dans quelque chose de grand en quelques secondes..

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Tout ceci accomplit, Kuga quitta l'hôpital tandis que l'autre jeune femme avait réussi à prendre le contrôle de d'ennemis.. Kuga reçu alors une invitation pour devenir un membre à part entière mais elle refusa.. Allez savoir pourquoi, elle n'aimait pas les odres mais cette paye pour faire cette simple mission lui paraissait assez "honête".. Il faut dire que des millions et le chantage suivit de l'élimination d'un ennemi du peuple, cela lui faisait un peu plaisir dans cette tristesse qu'était sa vie qui contrôlait la mort.. Bon nombre de personnes étaient tombées sous ses coups et cela n'était pas prêt de se terminer mais elle s'en moquait pas mal, elle voulait simplement revoir Kiss et se faire pardonnée malgré tout de la mort de son amie Takako qu'elle n'arrivait pas à oublier non plus.. Il faut dire aussi que c'était les deux femmes de sa vie non pas qu'elle était lesbienne, loin de la, Takako était en partie morte de par sa faute quand à KISS.. Elle ne savait simplement pas ce qu'elle était devenue depuis son départ .. D'ailleurs, elle se décida :

Dès que j'aurais assez de tunes, j'irai la retrouver..

Et c'est ainsi que Kuga se mit à rebrousser chemin vers l'hôpital afin d'aller récupérer un pack que sa collègue d'heures lui avait fait en sachant que Kuga était encore assez humaine malgré son passé..

Jolie mais on dirait que le personnage masculin de la derniére image tenait quelque chose dans sa main. Une épée ou une canne.

Aei, c'est le nom de mon perso sur un autre forum..


Bon j'ai continuée sur ma lançée depuis tantôt et donc voilà un de plus :

c'est presque rageant autant de talent